Ahhh ce vent… ça faisait longtemps. C’est un spectacle à lui tout seul. Des bourrasques violentes et puissantes qui remuent le jardin. Les feuilles tombent sec. Les arbres valsent avec le courant, menacent de s’arracher d’une seconde à l’autre. Les débris s’élèvent en grand tourbillons s’abattent sur la véranda, produisant des claquements plusieurs fois réitérer comme des caniches contre un rocher. Et les chaises en bois ou en plastique se frôlent, glissent et flottent...
Je veux demeurer éternellement ivre sur cette véranda Qu’à la seule observation du paysage je m’apaise Plus de bouteille de gaz, plus de pensées Plus de voyages ; Plus de flouze Tunis, Sfax, la Mer, le Désert, Et la France mon cercueil, Tout ça, osef Il n’y a plus que ce tableau, Mon tableau qui se meut lentement Dans l’entassement de villas au semblant de châteaux Entre deux vétuste borj surplombé de palmiers L’un encore habité et l’autre totalement désolé Et mes yeux...
Shams, aurait pu me réveiller, si un bonhomme ne le devançait pas chaque jour, me conseillant sur un ton solennel : « Allez à la prière ! La prière est mieux que le sommeil ! La prière est mieux que le sommeil ! ». En bon pratiquant, je n’ai pas manqué de faire mon café et de cramer ma clope, en profitant de la fraîcheur de la matinée. Le réveil sur la véranda a été fastidieux et glisser mon corps jusqu’à la cafetière à bientôt fini par réveiller toute la compagnie. «...
C’est fœtus que sortis de ma génitrice j’ai crié : Zapoï ! Zapoï consommant cette vie cul sec a l’instar de ceux qui sirotent ivre totalement ! Und Tanzen : Tanzen ! Tanzen ! Tanzen ! Comme s’il y en avait d’autres. Zapoï avec rigueur ! Sans en laisser une seule goutte ! Avec violence et élégance ; Un Brasier de zuperbes uppercuts ! Zapoï vacillant avec la force d’un cyclone, rebondis ma course Sur musique des doigts qui craquent à l’impact de mon crochet. Zapoï appuis...
Ce mardi-là, comme d'habitude, je fis faux-pas à Orphée Et sur le pas de sa porte, j'ai flyé pour Mars porter visite à ma Souveraine d’Ares. cité façonné de rubis, ces femmes régnantes D’une poigne de fer. Les hommes enfermés dans le soufre font couler la forge Et n’en sortent seulement la nuit pour rejoindre leurs foyers en frêles sous-fifres. A ces fameuses, j’ai attribué : colère et force, Passion et sang qui en firent des déesses. Fulgurances et flagrances , Sujet de...