Formed at the Haute École des Arts du Rhin (HEAR, 2015), Ouissem Moalla (born in 1990 in Stockholm) explores themes of space and memory in his work, drawing inspiration from the research of historian Frances A. Yates. He draws from popular and literary culture, myths, and major texts, with language as a recurring thread. This takes shape through performances, installations, and paintings in which he questions space, our relationship to places, cosmogony, and beliefs.

Whether in Mulhouse, where his studio is located, or during residencies (Motoco&co Tokyo 2018; CEEAC - Basis E.v. Frankfurt 2023; Villa Salammbô Institut français Tunisia 2024), he works with the remnants of industrial ruins (G.O.L.D, 2017), explores myths and representations of urban gateways (Impressions d’Espaces, 2024), wanders around a Shinto shrine carrying chairs strapped to his back to form the character 目 (mù / eye) (Monkey, 2018), or reinterprets mystical texts by intertwining language and the body (Clavis Tabula, 2023). His work, enriched by multicultural influences, flirts with the human and social sciences, questioning archives and communities.

Ouissem Moalla classifies his works into «series», each forming a universe that he continuously expands with new projects exploring the same themes.

ARTICLES AVEC LE TAG : "poetry"


07. janvier 2016
Je veux demeurer éternellement ivre sur cette véranda Qu’à la seule observation du paysage je m’apaise Plus de bouteille de gaz, plus de pensées Plus de voyages ; Plus de flouze Tunis, Sfax, la Mer, le Désert, Et la France mon cercueil, Tout ça, osef Il n’y a plus que ce tableau, Mon tableau qui se meut lentement Dans l’entassement de villas au semblant de châteaux Entre deux vétuste borj surplombé de palmiers L’un encore habité et l’autre totalement désolé Et mes yeux...

19. décembre 2015
C’est fœtus que sortis de ma génitrice j’ai crié : Zapoï ! Zapoï consommant cette vie cul sec a l’instar de ceux qui sirotent ivre totalement ! Und Tanzen : Tanzen ! Tanzen ! Tanzen ! Comme s’il y en avait d’autres. Zapoï avec rigueur ! Sans en laisser une seule goutte ! Avec violence et élégance ; Un Brasier de zuperbes uppercuts ! Zapoï vacillant avec la force d’un cyclone, rebondis ma course Sur musique des doigts qui craquent à l’impact de mon crochet. Zapoï appuis...

17. décembre 2015
Ce mardi-là, comme d'habitude, je fis faux-pas à Orphée Et sur le pas de sa porte, j'ai flyé pour Mars porter visite à ma Souveraine d’Ares. cité façonné de rubis, ces femmes régnantes D’une poigne de fer. Les hommes enfermés dans le soufre font couler la forge Et n’en sortent seulement la nuit pour rejoindre leurs foyers en frêles sous-fifres. A ces fameuses, j’ai attribué : colère et force, Passion et sang qui en firent des déesses. Fulgurances et flagrances , Sujet de...
07. décembre 2015
« Prendre du recul » ou « aller de l’avant » c’est tourner en rond et donc rester à la surface. « Creuser la chose » c’est le même résultat mais en perdant deux fois plus de temps. Alors ce qui nous reste à faire, c’est « prendre de la hauteur ».

21. novembre 2015
Un oiseau enfermé dans une cage thoracique Cage thoracique enfermée dans une cage anguleuse Et celle-ci enfermé dans une cage sphérique Et dehors ? Le vide tout plein, l’apesanteur, le corps plane Débris mécanique que chaque atome aura déserté Et toi oiseau, tu iras certainement rejoindre l’étoile qui t’aspire Avec un peu de chance tu seras happé par un béant tourbillon noir Et là tu retourneras dans la lumière. Négatif lumineux. Âme oiseau toi aussi t'es moisi Mais ta...