En. "Ouissem Moalla works on the relationship between collective imaginary and language. His artistic projects are based on the history of sensibilities and mentalities in a variety of spatial and temporal contexts. He questions psychological relationships to the environment, to materials, to forms, to time and, more generally, to the various components of the living world. His work parallels the performative act and ritualization of the production process through pre-established languages."

 

 

Fr. "Ouissem Moalla travaille sur les relations entre imaginaire collectif et langage. Ses projets artistiques s'appuient sur l'histoire des sensibilités et des mentalités dans des contextes spatiaux et temporels variés. Il questionne les relations psychologiques à l'environnement, aux matières, aux formes, au temps et plus généralement aux divers composants du vivant. Ses œuvres mettent en parallèle acte performatif et ritualisation dans le processus de production au travers de langages préétablis."

ZAPOÏ - Poetry Perf. - 2015-17

Une recherche expérimentale basée sur une synthèse de l'œuvre philosophique et critique de Friedrich Wilhelm Nietzsche.

Zapoï Life : La machine à feu - Pen on paper, scan & print , 2015, poetry
Zapoï Life : La machine à feu - Pen on paper, scan & print , 2015

" C’est fœtus que sortis de ma génitrice j’ai crié : Zapoï !
Zapoï consommant cette vie cul-sec a l’instar de ceux qui sirotent
Ivre totalement ! Und Tanzen : Tanzen ! Tanzen !
Tanzen ! Comme s’il y en avait d’autres
Zapoï avec rigueur ! Sans en laisser une seule goutte !
Avec violence et élégance ; Un Brasier de zuperbes uppercuts !
Zapoï vacillant avec la force d’un cyclone, rebondis ma course
Sur musique des doigts qui craquent à l’impact de mon crochet.
Zapoï appuis pour pléthore de droites qui partent tel un torrent
Et mes phalanges lâches qui hachent le vent
Et ces vieilles vanitées qui s’envolent.
Zapoï est ce classe éclat souriant sans cesse, ne connaissant soleil ni sommeil
Frénésie sans question qui se précipite avec jouissance six pieds sous terre
Zapoï sans pause avant que la mort s’impose comme seul repos. "

                       

Ouissem Moalla, 2015.